Face au déluge de critiques visant son rapport sur la situation économique en Algérie, la Banque mondiale a réagi. 

L’institution financière internationale a rendu publique jeudi une mise au point au sujet de la réaction hystérique et les théories du complot avancées par le régime algérien et ses relents médiatiques, en réaction au dernier « Rapport de suivi de la situation économique en Algérie ».

La Banque mondiale a fustigé « des informations factuellement inexactes sur le contenu du rapport, qui a été préparé avec la plus grande rigueur, ainsi que sur ses auteurs, une équipe d’économistes travaillant sur la région du Maghreb ».

Le rapport de la Banque mondiale a dressé un tableau sombre de la situation qualifiée de « vulnérable » de l’économie algérienne. Un constat qui n’a pas plu au régime en place, qui a accusé la l’institution financière internationale de vouloir déstabiliser le pays et d’ignorer la situation dans les pays voisins.

Pourquoi Alger met en doute la véracité des conclusions du rapport de la Banque mondiale ? Comment expliquer ces critiques émanant des instances officielles du pays sur un rapport qui contient des données officielles publiées par les autorités algériennes elles-mêmes ? Charles Saint-Prot, Directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques apporte des éléments de réponse.

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Directeur général de l'OEG.